N’Djamena, 10 juillet 2025 — En marge de la clôture solennelle de la première session ordinaire 2025, le Sénat a tenu ce jeudi sa 7ᵉ séance plénière, marquée par l’examen et l’adoption d’un projet de loi d’une importance capitale pour le secteur de la santé : la création de l’Ordre national des sages-femmes et maïeuticiens du Tchad.
Sous la présidence du Dr Haroun Kabadi, Président du Sénat, la séance s’est déroulée en présence du ministre de la Santé Publique et de la Prévention, Dr Abdelmadjid Abdelrahim, ainsi que de la ministre secrétaire générale du gouvernement, Dr Ramatou Mahamat Houtouin.
La commission de la Santé, des affaires sociales et culturelles a ouvert les travaux en présentant son rapport détaillé sur le projet de loi. Celui-ci vise à encadrer l’exercice de la profession de sage-femme et de maïeuticien, en assurant leur reconnaissance juridique, leur formation continue, le respect des normes professionnelles et une meilleure régulation du corps.
Le Président du Sénat a ensuite ouvert le débat, permettant aux sénateurs de poser des questions et d’échanger directement avec le ministre de la Santé. Les échanges ont mis en lumière les nombreux défis auxquels fait face cette profession cruciale pour la santé maternelle et infantile, notamment en matière de formation, d’accès aux soins en milieu rural, et de valorisation du métier.
À l’issue des discussions, le projet de loi a été adopté à l’unanimité par les membres présents : 69 voix Pour, 0 Contre, 0 Abstention.
Cette adoption constitue une avancée majeure pour le système de santé tchadien. Elle marque la volonté du Sénat de soutenir les réformes en faveur des professionnels de la santé et de renforcer les structures garantes de la qualité des soins pour les femmes et les nouveau-nés.
Ce nouveau cadre légal permettra à l’Ordre national des sages-femmes et maïeuticiens de jouer pleinement son rôle de régulation, de protection du public et de promotion de l’excellence dans l’exercice de la profession.